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Le métrage est calculé sur le total puisque les documents sont dépouillés pièce à pièce

En 1789 Tarbes est un bourg rural, envahi les jours de marché par la foule des paysans, leurs charrois et leurs animaux. Peu de rues sont pavées, elles se transforment en cloaques quand il pleut. Encombrées par les dépôts des riverains, elles sont malsaines en raison des conduits de latrines à ciel ouvert.

Cependant, la deuxième moitié du XVIIIème siècle, se caractérise par une certaine politique d’urbanisation. Pour des questions d’embellissement et de salubrité, on détruit les vestiges des anciennes fortifications : la tour du Bourg-Vieux en 1752 et les portes Saint-Louis et Hourcade en 1760. La promenade du Pradeau ainsi que les places Maubourguet et la Portête sont aménagées. Les ventes d’arbres entre 1752 et 1780 attestent la présence de végétation importante sur ces places. Au milieu du siècle, le Marcadieu fait l’objet d’une véritable opération d’urbanisme ; en 1771, les Officiers Municipaux continuent à affiéver quelques emplacements aux Coustous. On perce de nombreuses rues notamment la rue de l’hôpital menant de Saint-Blaise à la Clôture, le projet de construction date de 1722 ; la rue Petite de la Préfecture est ouverte en 1782 et la rue Petite de l’Hôpital reliant la cathédrale au cimetière Saint-Martin est terminée en 1784 ; le prolongement de la rue Bramebaque jusqu’au collège est réalisé vers 1786 ; la construction de la route de Vic entre 1765 et 1772 amorce le pôle axe nord-sud. Toujours pour des raisons de salubrité publique, les consuls adoptent des Lettres Patentes du Roi concernant l’extériorisation du cimetière Saint-Jean. Afin d’améliorer la circulation, le pont de l’Adour est construit en dur

de 1734 à 1744. En 1760, la ville achète la maison Beyries, située à l’est de l’église Saint-Jean, afin d’y loger les services de la Mairie. De nombreux

canaux alimentent l’artisanat tarbais ; le fonds de cette série abonde de détails sur les moulins, les ponts, l’eau, les écluses etc.

C’est dans cette catégorie appartenant à la série DD que l’on devrait trouver les titres de propriété communale, malheureusement ils n’y sont pas. Les documents concernant essentiellement la voirie et l’urbanisme sont plutôt tardifs. Cependant ils restent précieux pour la topographie et la toponymie.

·Titres, baux et acquisition de la communeDD1-DD41518-1782

·Inventaires et administrations de la communeDD5-DD6Ancien régime-1780

·Délimitation de la communeDD7s.d.

·DénombrementsDD8-DD121683-1771

·Embellissements de la villeDD13-DD161771-1782

·AlignementDD17-DD281772-1788

·Percement de ruesDD29-DD301783-1788

·Réparations des rues, chaussés et routesDD31-DD441766-1785

·CheminsDD45-DD471757-1785

·Fosses, ruisseaux, rigoles et cloaquesDD48-DD541626-1783

·FontainesDD551782-1788

·Places et lanternesDD56-DD581635-1781

·MoulinsDD59-DD611661-1733

·Edifices diversDD62-DD801619-1787

·CanauxDD81-DD921610-1784

·PontsDD93-DD1011737-1783

·InondationsDD102-DD1061628-1771

·Ventes de biens appartenantà la communeDD107-DD1191659-1789

·Chasse, Eaux et ForêtsDD120-DD1231635-1781

·GlandagesDD124-DD1281764-1784

·Ventes d'arbres et de branchagesDD129-DD1351754-1780

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